Samedi 21 septembre 2013 - 19H

Marsatac 2013

Nuit #3
  • 19H - Grande Salle / Club
  • Chanson / Electro / Fusion / Hip-Hop / House / Pop / Techno

La fête, la fête et la fête. Ces Colombiens-là n’y vont pas par quatre chemins : leur musique est faite pour danser, tanguer, osciller ! Un point c’est tout. Le collectif, où se mêlent musiciens et vidéastes, a mis au point une redoutable mécanique de précision. Une recette infaillible et jubilatoire à base d’emballements afro-caribéens, de mélodies colombiennes, de tchatche hip hop, de fulgurances techno, breakbeat ou house ! Systemaaaaa Solarrrrrr (on roule bien le « r », hein !), queeee bueeeeno !

Club

Productions soignées, beats vicelards et flows chirurgicaux, Clear Soul Forces a tous les atours du hip hop old school. Sauf que, né dans le creuset bouillonnant de Detroit, le groupe ne s’en tient pas aux civilités d’usage. Avec un album tout frais dans leur musette GoldPP7’s, porté par Beats, Rhymes and Life, single impressionnant de justesse et hommage aux parrains Tribe Called Quest, les quatre MCs prônent la Detroit Revolution. Celle qui voit éclore, dans les banlieues miteuses de la capitale du Michigan, un hip hop éclairé, régénéré, spontané, qui dépoussière le rap à papa. Vous vouliez le pouvoir, les gars ? Ça tombe bien Marsatac vous le donne !

Dans la vie de Kavinsky (et la nôtre, aussi) il y a un avant et un après Drive. Le film de Nicholas Winding Refn, tout en sensualité brutale dont l’ouverture anthologique est sublimée par Nightcall de Kavinsky. Le DJ et producteur – désormais bien installé dans le gratin de l’électro mondiale – débarque au Marsatac, au volant d’Outrun, son nouveau projet. Revenu d’entre les morts après un accident, il gare sa Testarossa au Dock des Suds. Au frein-à-main, dans un crissement fatal. Il remet le contact et fait défiler de solides inspirations 80’s dans son autoradio… La gomme surchauffe. Le moteur ronfle. Kavinsky passe à la vitesse supérieure. Ready ? Steady. Go !

Grande Salle

Originaire de Seattle, où il a tenu la batterie d’un bon nombre de groupes alternatifs, Robert DeLong a découvert la musique électronique dans les raves de Los Angeles, où il s’est installé à la sortie de l’université… Dans « Just Movement », son excellent premier album, sorti en juillet 2013, sa philosophie musicale éclate dans toute son évidence. Percussions en avant, voix pop aux refrains entêtants, le tout enrobé d’une électro hyper dansante. Avec des titres aussi efficaces que Here ou Change, DeLong a de quoi séduire plusieurs types de public. Sur scène, il ajoute quelques artifices, comme une Wii-Mote avec laquelle il lance ses boucles, et des séances maquillage pour ses fans. La sensation du Marsatac 2013 ? On parie ?

Club

Tombez la veste, ouvrez grand la chemise (si elle résiste, déchirez la), dégainez le débardeur avantageux et le short qui va bien. Sexy, sweaty, dirty… Méfi ! La house de Cassius revient en force et, avec elle, ses effets secondaires aux conséquences insondables. Désormais fiers ambassadeurs de l’écurie Ed Banger, Zdar & Boombass déboulent en terres marsiennes avec de quoi faire fondre les pôles. Leur I Love U So a fait le tour du monde. Le titre Sunchild, lâché pour les 10 ans d’Ed Banger, annonce un nouvel album sophistiqué et charnel… Attention, moiteur addictive.

Grande Salle

Inclassables, les Américains de The Stepkids. Trio inventeur d’une fusion qui mériterait d’être brevetée : entre punk et jazz, folk 60’s et néo-soul, authentique funk et reprises improbables (ah, leur lecture du Get Lucky de Daft Punk !). De ce cocktail indescriptible éclot un groove rétro pop que le groupe soigne particulièrement sur scène. En concert, The Stepkids, tout de blanc vêtus, osent un voyage dans le temps, comme seuls les Beastie Boys l’avaient osé avant eux. Ils bondissent d’une décennie à l’autre dans un show spatiotemporel bardé d’effets lumineux, largement aussi psychés que leur soul cosmique.

Club

Coqueluche des médias spécialisés, Miss Maya Jane Coles vient de sortir, en juin 2013, son premier album Comfort. Une pure merveille pour cette Londonienne, aux origines japonaises, qui, depuis deux ans réalise un sans-faute à coups de compilations et de EP hypnotiques. Seule derrière ses machines, Maya butine dans tous les genres pour concocter un miel très personnel. Dub, house, électro, trip hop… On sent que la dame a baigné dans ce qui a fait le son british de ces deux dernières décennies. Aujourd’hui, elle vient déposer ses titres au sommet de la ruche. Tout en élégance et en style down-tempo. Fascinant.

Grande Salle

Les extraterrestres sont parmi nous. Ils se sont incarnés sous la forme de cinq types du fin fond de nulle part. Là où le ciel est bas. En Limousin, dans la Somme, voire le Cher. Ils ont pris pour nom la première phrase entendue : Salut c’est cool. Ils portent des moustaches, des lunettes moches et des chandails aux couleurs contestables. Pour passer le temps, avant de retourner sur leur planète, ils font des chansons et des vidéos. Avec ce qu’ils trouvent par terre. Des bouts d’électro hardcore, de la purée, des chenilles, des kicks énervés et des cailloux. Amateur de nuque longue, ressors ton jean neige et viens. Allez, viens !

Club

Résoudre l’équation d’un son planant mais puissant, subtil mais pulsatile ? Rone y parvient, facile, avec son album Tohu-Bohu (chez InFiné). Un chaos apprivoisé, un calme fiévreux, dont le producteur parisien tire électronica onirique, ambient hypnotique, techno mélodique. Au gré de ses titres éminemment ciselés, langueurs allégoriques et montées progressives, annoncent l’impact. Il est imminent, inévitable. On vous prévient, ses effets seront dévastateurs !

Grande Salle

Avec son background londonien, son bout d’enfance à Palma de Majorque et sa versatilité assumée, Tâches (prononcez « tash ») s’impose comme la nouvelle perle d’une électro made in UK toujours aussi prolixe. Lignes mélodiques innovatrices, harmonies moelleuses, basses fières et têtues… Tâches met du cœur à l’ouvrage. Jeune, ce producteur l’est. Talentueux, aussi. Après un premier EP sorti au sein du label indépendant Paranoïak, Tâches promet d’autres pépites pour le Marsatac. Fidèle à la description qu’il fait de lui : un polygame amoureux de tous les genres musicaux. Tentant, n’est-il pas ?

 Club

Infos navettes

Aller :
– En trambus avec les lignes T2 et T4, notamment depuis les arrêts « Musée Romanité » et « Gare Feuchères » – arrêt Paloma
Lignes 12, 21 et 22 depuis les villages du Nord Est de Nîmes – arrêt Paloma

Retour :
Un trajet retour unique est assuré par la ligne T2 depuis l’arrêt « Paloma » jusqu’à la Gare SNCF et le centre-ville.
Départ environ 20 min après la fin des concerts. 

Partager & commenter