LE RAP C’EST PAS POUR LES MEUFS

Afin de sensibiliser les jeunes aux clichés sexistes dans le rap, des ateliers et événements sont organisés autour de ces thématiques avec le projet « Le rap c’est pas pour les meufs ! », porté avec Da Storm et en collaboration avec l’association Les Culottés, du Genre Humain.

LE RAP C’EST PAS POUR LES MEUFS – PROJET 2024/2025 :

Depuis 2019, en lien avec Paloma et l’association Les Culottées du genre humain, l’association nîmoise Da Storm initie un projet de sensibilisation des collégiens et lycéens à l’égalité femmes-hommes à travers le rap, autour de temps d’échanges, débats et découvertes musicales. L’occasion de s’attarder sur un genre musical dominant chez les jeunes qui n’a pas toujours bonne presse : misogynie, omniprésence masculine, violences sexistes et sexuelles…. Derrière ce triste rideau médiatique qui cache aussi d’autres milieux, le rap reste un style riche et varié qui manque de représentations positives. Et féminines ! Mais les lignes bougent et les femmes trouvent peu à peu un écho, une place et une scène : Lizzo, Cardi B, Nathy Peluso, et autres Nicki Minaj outre-atlantique ou encore Casey, Keny Arkana, La Gale, Danista, Chilla, Tracy de Sà, Lala&ce pour une scène francophone pas vraiment en reste !
Le projet comporte également une page Instagram arborant portraits, découvertes, actus et focus d’artistes… féminines bien sûr !
Cette année, l’association travaille avec 7 classes de collèges du Gard, regroupant environ 200 élèves, pour explorer la thématique de la place des femmes dans le rap. Le projet vise à sensibiliser les collégiens à l’égalité femmes-hommes à travers diverses activités pédagogiques et artistiques. Pour ce faire, plusieurs ateliers et temps forts sont au programme :
– Ateliers de sensibilisation en classe pour discuter des stéréotypes de genre et du rôle des femmes dans la musique – avec Emma, attachée aux relations avec les publics, référente handicap et référente VSS à Paloma.
– Ecriture de chansons sur la thématique de l’égalité, enregistrements en conditions professionnelles et réalisation des clips qui vont avec !
– Journée événements de clôture du projet avec table ronde (échange libre entre les élèves du projet et diver·es intervenant·es professionnel·les), projection publique des clips réalisés et concerts des intervenant·es artistiques du projet.

2019 :

En 2019, le projet a pris une ampleur plus vaste puisque 2 temps forts ont été organisés à Paloma, avec des professionnels du milieu et une soixantaine d’élèves de 4ème et 3ème des collèges de Condorcet et Jean Vallès, ainsi que les lycées Mistral, Philippe Lamour et Hemingway :

  • Une conférence de la journaliste du média culturel « Madame Rap », Eloïse Bouton, sur le sexisme ordinaire dans la musique et la chanson depuis l’émergence des musiques actuelles dans les année 50, afin de sensibiliser les adolescent.e.s à l’idée que les discriminations envers les femmes n’ont pas lieu seulement dans le rap et qu’il s’agit souvent d’un jeu de rôle plutôt que d’une réelle misogynie ;
  • Une journée événement, avec une table ronde en matinée (animée par 3 adolescent.e.s impliquées dans le projet) autour de la question réunissant 5 professionnelles du rap : Fanny Polly, rappeuse ; Claire Lesacher, chercheuse ; Juliette Fievet, directrice de label et manageuse ; Lilia Zaalouni, gérante du label Believe. En après-midi, une restitution des ateliers d’écriture a eu lieu pour donner à voir le travail des adolescent.e.s en ateliers toute l’année, avant un concert spécial de la rappeuse Fanny Polly.

 

2018  : 

Pour la journée des droits de la femme 2018, Paloma a joint ses forces à celles de l’association Les Culottés, du Genre Humain et Da Storm, spécialiste de la culture hip-hop, pour sensibiliser les jeunes à la place faite aux femmes dans le rap. Souvent dénigrées, objectifiées, affichant des postures dégradantes, les femmes n’ont pas toujours une place de choix dans l’univers du rap. Et pourtant, des alternatives existent ; tous les rappeurs ne sont pas misogynes, et toutes les rappeuses ne sont pas des faire-valoirs. À travers l’analyse de « punchlines », et des moments de réflexion personnelle, Da Storm a invité les adolescents et les jeunes adultes à se questionner sur le sens de ce qu’ils écoutent. Le projet s’est établi avec le collège les Oliviers de Nîmes, le lycée Geneviève Anthonioz de Milhaud.

Le projet « Le rap c’est pas pour les meufs ! » est porté avec Da Storm et en collaboration avec l’association Les Culottés, du Genre Humain.