Afin de sensibiliser les jeunes aux clichés sexistes dans le rap, des ateliers et événements sont organisés autour de ces thématiques avec le projet « Le rap c’est pas pour les meufs ! », porté avec Da Storm et en collaboration avec l’association Les Culottés, du Genre Humain.
Pour la journée des droits de la femme 2018, Paloma a joint ses forces à celles de l’association Les Culottés, du Genre Humain et Da Storm, spécialiste de la culture hip-hop, pour sensibiliser les jeunes à la place faite aux femmes dans le rap. Souvent dénigrées, objectifiées, affichant des postures dégradantes, les femmes n’ont pas toujours une place de choix dans l’univers du rap. Et pourtant, des alternatives existent ; tous les rappeurs ne sont pas misogynes, et toutes les rappeuses ne sont pas des faire-valoirs. À travers l’analyse de « punchlines », et des moments de réflexion personnelle, Da Storm a invité les adolescents et les jeunes adultes à se questionner sur le sens de ce qu’ils écoutent. Le projet s’est établi avec le collège les Oliviers de Nîmes, le lycée Geneviève Anthonioz de Milhaud.
En 2019, le projet a pris une ampleur plus vaste puisque 2 temps forts ont été organisés à Paloma, avec des professionnels du milieu et une soixantaine d’élèves de 4ème et 3ème des collèges de Condorcet et Jean Vallès, ainsi que les lycées Mistral, Philippe Lamour et Hemingway :
- Une conférence de la journaliste du média culturel « Madame Rap », Eloïse Bouton, sur le sexisme ordinaire dans la musique et la chanson depuis l’émergence des musiques actuelles dans les année 50, afin de sensibiliser les adolescent.e.s à l’idée que les discriminations envers les femmes n’ont pas lieu seulement dans le rap et qu’il s’agit souvent d’un jeu de rôle plutôt que d’une réelle misogynie ;
- Une journée événement, avec une table ronde en matinée (animée par 3 adolescent.e.s impliquées dans le projet) autour de la question réunissant 5 professionnelles du rap : Fanny Polly, rappeuse ; Claire Lesacher, chercheuse ; Juliette Fievet, directrice de label et manageuse ; Lilia Zaalouni, gérante du label Believe. En après-midi, une restitution des ateliers d’écriture a eu lieu pour donner à voir le travail des adolescent.e.s en ateliers toute l’année, avant un concert spécial de la rappeuse Fanny Polly.
Face au succès de cette édition, le projet est renouvelé pour l’année 2019-2020, Paloma et Da Storm travaillant activement à la programmation des prochains temps forts du projet en 2020.