Vitalic odc live + La Mverte
- 20H - Grande Salle
- Electro
Conçu comme un voyage cosmique au plus profond de la dance music, son dernier album »Voyager » réunit parfaitement les 3 éléments qui ont toujours fait la force de Vitalic : un brin de folie expérimentale, des mélodies imparables et de l’énergie à revendre. Une recette magique qui fait de »Voyager » le disque idéal à écouter les pieds sur le dancefloor et la tête dans les étoiles. Ou le contraire. Un disque qui se souvient de tout l’héritage de la disco cosmique des années 80. Et après une semaine de résidence dans la grande salle de Paloma en novembre dernier pour créer ce nouveau show, on peut être sûrs que Vitalic nous servira un live au petit oignon.
Une silhouette qui se dérobe par une porte capitonnée. S’y engouffrer, attiré par une musique aux parfums interdits. Pénétrer dans un cabinet de curiosités sans âge, ou s’avachissent quelques âmes envoûtées par des rythmes sourds. La Mverte, en ambianceur solitaire, glisse habilement entre les volutes des habitués. Ses basses grasses se frottent aux ondulations d’oscilloscopes à galène. S’en exhalent des fragrances d’italo-‐disco de salons mordorés, où feulent des fantômes aux halos sensuels. « There is no reason, to get excited » murmure une voix caverneuse (« Crash Course »). Tout semble en suspens, contingent furtif autant qu’éternel, « You’re in a loophole ». Une faille temporelle dont se saisissent les acolytes Acid Washed, pour une version encore plus spectrale que l’original.
La Mverte est à son affaire, les bacchantes nonchalantes. Il a récemment collaboré avec Hugo Capablanca pour le morceau « Distortion » (Astro Lab Recordings) et remixé « No More White Horses » de David Shaw and The Beat (Her Majesty’s Ship). S’enfoncer dans les cercles intimes de son univers, « Through the Circles », pour ressentir le trouble de cette synth-‐wave érogène. Des vertiges capiteux provoqués par ses synthés d’ivoire et d’ébène, n’être tiré que par l’acidité des stridences élimées de « The Rim is Shot ». Avant de quitter les pulsations haletantes de ce premier EP, se faire tirer un portrait nocturne. Ici, les photomatons fournissent un daguerréotype sépia, façon Studio Harcourt interlope. Le glisser dans sa poche intérieure et serrer contre sa poitrine le secret de cette pesanteur désirable.
Infos navettes
Attention : nouveau mode de desserte : Plus de fréquences, plus d’arrêts et un terminus plus proche de Paloma.
Bus Aller : Ligne 2 « CHU Carrémeau – Smac Paloma ». Fréquence : toutes les 10 minutes environ, jusqu’à 21h30. Arrêt terminus Smac Paloma.
Lignes périurbaines déjà existantes : 11,12, 21 et 22
Bus Retour : Ligne 2 « Smac Paloma- CHU Carrémeau »
Tous les arrêts sont desservis jusqu’au terminus »CHU Carrémeau »
Bus retour Paloma vers centre ville : 2h – Le bus vous attendra à l’abri bus sur le parvis, côté périphérique.
Prix d’un ticket de bus habituel : 1,60 €