GiedRé + HÉLÈNE PIRIS

GiedRé, ce qu’elle aime bien dans la vie, c’est écrire des chansons rigolotes sur des trucs pas très rigolos. Et ce qu’elle aime encore plus, c’est chanter ses chansons rigolotes-sur-des-trucs-pas-rigolos sur scène, car les lumières sont très fortes et ça lui « donne dix ans de moins ». Du moins c’est ce qu’elle croit, mais les gens ne sont pas dupes.
Alors elle repart en tournée, avec une nouvelle formule Maxi Best Of, sans frites mais avec ses plus grands tubes, du moins aux yeux de sa famille (qui la confond tout le temps avec Barbara Streisand.)
Depuis le temps qu’elle patiente dans cette chambre noire, elle a écrit pas moins de 150 chansons, peut-être plus, mais elle ne sait compter au-delà (en même temps on a rarement besoin de compter au-delà de 150). Alors elle a choisi ses préférées, les préférées des gens, en a écrit de nouvelles, et la voilà repartie sur les routes pour les chanter à ceux qui sont loin de chez eux mais qui ont dans leurs yeux quelque chose qui fait mal. Mais si vous n’êtes pas loin de chez vous et que rien dans votre cœur ne vous fait mal, venez quand même, ne serait-ce que pour vérifier si les lumières de scène rajeunissent vraiment.
(Et si vous n’avez pas la ref comme disent les jeunes, révisez vos classiques.)

Bon alors, pour vous la faire courte, Hélène Piris, elle en a gros sur la patate. Dotée de l’humour piquant et faussement naïf qui la caractérise, Hélène Piris continue à mettre son énergie débordante dans la quête d’un monde plus juste, plus sensé… et plus drôle !

Sur scène, c’est tendre et déjanté à la fois, le tout porté par une énergie folle à faire danser les employé·es les plus rabat-joie de la Banque Centrale Européenne… Donc, si nous devions récapituler : “ C’est moi ou il fait un peu chaud ?” : un véritable manifeste pour sauver le monde et faire monter la fièvre du samedi soir.
Bref, un spectacle qui fout la patate.