DOOZ KAWA
Nous vous remercions de votre compréhension.
À bientôt
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Jamais dans la tendance mais toujours dans la bonne direction » disait la Scred Connection. Force est de constater que cet adage, Dooz Kawa le suit à la lettre. Peu importe le temps qui passe, les années qui défilent, il suit sa route avec la même intégrité, faisant fi des modes. Retour en arrière : le strasbourgeois découvre le rap dans les 90’s, très influencé par la scène underground franco-américaine ; il fait ses premières armes avec le collectif T-Kaï Cee qu’il fonde à 18 ans.
Écriture impulsive, plume fine, textes vindicatifs défilent au gré des influences, tantôt manouches ou balkaniques, tantôt old school hip-hop ou électro.
S’ensuivent les premiers morceaux, puis les albums qui s’enchaînent à partir de 2010. Le fameux « Bohemian Rap Story » (2016) marquera un tournant dans la carrière de l’alsacien, qui collabore pour l’occasion avec Lucio Bukowski, Anton Serra, Hippocampe Fou et Dah Connectah.
Nomad’s Land, cinquième album sorti en janvier 2020 invite cette fois Gaël Faye, Davodka, Degiheugi, Chantel & Swift Guad, confirmant ainsi tout le bien que l’on pense de ce rappeur militant. Une échappée belle physique mais avant tout spirituelle et philosophique.
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