« This Is Not A Love Night » : Future Islands + Celebration + Mein Sohn William

Les soirées « This is not a love night » sont en quelque sorte les préliminaires du festival printanier « This is not a love song ». De quoi vous mettre la puce à l’oreille et l’eau à la bouche.

Inclassable, la musique du combo de Future Islands est une synthèse de pop, rock, new wave, un joyeux bordel oscillant entre mélancolie et chaos. Sam Herring, le chanteur à l’énergie démentielle  est un croisement réussi entre Ian Curtis et Joe Cocker, quant au bassiste il s’impose comme un héritier de Peter Hook (New Order) et pour le 3ème membre, ses bidouillages électro ne sont pas sans rappeler la musique pysché d’Animal Collective ou des Flaming Lips. Avec son nouvel opus, le groupe signe un album à la fois apaisé et emballant, la sensation de l’année.

Artiste singulier à bien des égards, Mein Sohn William, aka Dorian Taburet a longtemps distillé seul ses chansons pop foutraques aux teintes dada 80’s, accomplissant au bas mot le travail de 2 musiciens bien entraînés. Aujourd’hui, Mein Sohn William est un duo… qui bosse pour 4. Mein Sohn William confirme avec cette nouvelle offrande que la totale liberté artistique est un moteur de création sans limites. Mieux encore, il prouve aux plus blasés qu’il est encore possible d’être original et imprévisible, à une époque où l’on pense parfois avoir tout entendu.

Compagnon de route et voisin de Baltimore des Future Islands, le groupe Célébration signe un nouvel album à la fois rock psychédélique et soul qui marque un tournant dans sa carrière.  Désormais signé chez Bella Union, le groupe se bonifie avec l’âge et parvient a sonné terriblement moderne, tout en restant dans la tradition des groupes de filles sixties