LESCOP + HENRIETTE

On se souvient de l’enivrante pop à la Daho du tube « La Forêt » et de l’album qui le porte, il y a déjà dix ans de ça. Depuis, Mathieu Lescop a laissé libre cours à son énergie plus rock, alliée à une folie contagieuse qui le caractérise. Apothéose du genre : le groupe Serpent, avec lequel l’auteur-compositeur et interprète tourne depuis 2016, date du dernier album de Lescop… jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit donc d’un grand retour, celui d’un artiste plus libre et accompli que jamais, invoqué dans un nouvel opus mixé par Ash Workman (Metronomy, Baxter Dury…) et prévu pour début 2024.

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Auto fiction musicale, le premier opus d’Henriette, Aux portes de l’excès, offre une chanson pop tantôt mélo, parfois rétro, résolument dramatique.
Elle qui vit aujourd’hui entre Arles et Paris, se donne, à l’instar de ses chansons, de ses personnages ou de ses différents métiers, la liberté d’être plurielle et multiple.
Aperçue et remarquée ces derniers mois à l’Elysée Montmarte en première partie de Jay Jay Johanson, au Silencio pour Jeanne Balibar, ou encore au Point Ephémère, c’est sur scène que son personnage se dévoile totalement. Singulière, hybride et envoûtante, Henriette s’affirme et s’installe comme un des nouveaux visage de la chanson française.